DAY 227 | Le cancer woke qui ronge la France, la langue française


Le Conseil d’État a tranché : l’écriture inclusive à l’université, c’est OUI !

L’écriture inclusive n’est rien d’autre que le cancer woke qui ronge la langue française.

Le 6 août, en pleine canicule, le Conseil d’État a tranché : si l’écriture inclusive est bannie des textes officiels, elle ne l’est pas des lieux d’enseignement. Cela, au nom de « la liberté académique ».

L’écriture inclusive n’est rien d’autre que le cancer woke qui ronge la langue française. Une langue toujours plus malmenée et toujours moins maîtrisée. Qu’importe : la religion de « l’inclusion » a ses dogmes auxquels on ne saurait déroger. Chargé d’en finir une fois pour toutes avec le neutre masculin qui fait l’originalité de notre langue, le point médian est son emblème. Et qu’importe, là encore, si les paroles d’Aznavour – « Ils sont venus/Ils sont tous là/Dès qu'ils ont entendu ce cri/Elle va mourir, la mamma » (soit, Iels sont venu.e.s, iels sont tous/tes là, dès qu’iels ont entendu ce/tte cri, iel va mourir le/la mamma ?...) – sont devenues inchantables, c’est l’idéologie qui s’impose.

Le Conseil d’État est une instance fort occupée. Il faut à ses décisions le long temps de la réflexion, et tant pis si elles tombent un jour de canicule au plein milieu des vacances d’été.

Cette « affaire » du point médian éclate au printemps 2022, quand l’association La France en partage saisit « plusieurs entités publiques, des universités, comme l’université de Rennes 2, des villes, comme la ville de Grenoble, aux fins de leur demander de retirer l’usage de l’écriture inclusive de leur communication institutionnelle ». Cela contrevient doublement à la loi. Une circulaire en date du 21 novembre 2017 stipule en effet l’interdiction de l'écriture inclusive dans les textes officiels. Un recours contre cette circulaire est alors déposé devant le Conseil d’État par l'association Groupement d'information et de soutien sur les questions sexuées et sexuelles, mais ce recours est rejeté le 28 février 2019, confirmant ainsi que l'écriture inclusive ne s'applique pas aux textes officiels.


La France n'est plus une terre de liberté d'expression.
L'autocensure, la "langue de la cuisine" y règnent désormais.

La chose semble donc entendue : l’écriture inclusive est interdite dans la fonction publique. Toutefois, comme le souligne le site avocats.net, « la situation s’avère bien plus délicate pour les autres personnes publiques, d’autant que des jurisprudences du TA (tribunal administratif) de Paris et du TA de Grenoble pourraient être présentées comme contradictoire (sic) à première vue… et beaucoup moins quand (sic) y regarde de près. Et ce, au fil de débats juridiques subtils. »

Subtiles, on peut le dire, et contradictoires sont les décisions rendues suite aux requêtes déposées en 2023 par La France en partage après avoir constaté, notamment, que les statuts de l’université de Grenoble étaient rédigés en écriture inclusive et que divers établissements universitaires, dont Lyon 2, distribuaient des sujets d’examen en écriture non binaire.

Le Conseil d’État, qui rend son verdict sur cette affaire en décembre 2024, déclare finalement que les autorités administratives font comme elles veulent. Traduction des juristes cités plus haut : « L’administration peut donc refuser de passer à l’écriture inclusive et elle peut l’imposer dans ses services publics. Mais, inversement, peut-elle décider de l’adopter ? Le TA de Paris dit que… OUI en 2023 comme en décembre 2024. Celui de Grenoble répond que NON. Fol qui s’y fie. 

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Source: bvoltaire.fr, Marie Delarue, 14 août 2024







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